lundi 28 janvier 2008

Requiem For A Dream



Voilà pourquoi je parlais de Trainspotting, parce que j'ai (enfin!) vu Requiem For A Dream...

Le thème est le même, le style en pour le moins totalement différent. J'ai croisé l'expression de "poésie noire" pour parler de celui ci et je pense qu'on ne peut trouver de formule plus exacte. Si Trainspotting a quelque chose de "punchy", une sorte de course qui s'accèlere tout au long du scénario et la vie qui se trouve un sens, Requiem For A Dream est plutôt un film au ton mélancolique, triste. Il s'agit ici plus d'un chute libre vers les abysses de la drogue sous toutes ses formes (héroïne, amphétamine, sexe, télévision,...) que d'une remontée vers la lumière.


Synopsis (Wiki):
Harry Goldfarb, sa petite amie Marianne, et son meilleur ami Tyrone rêvent d’un monde meilleur, et d’une vie plus facile. Ils passent leurs journées à se droguer, pour être en parfaite lévitation, là où ils se sentent invulnérables et tout simplement heureux. Mais les paradis artificiels ont un prix, alors Harry met en gage la télévision de sa mère, Sarah Goldfarb. C'est une accroc à la télévision, elle adore grignoter des cochonneries devant. Veuve juive, mère d’un fils unique Harry, elle est fantasque et candide, compensant son manque d'amour, l’absence de son mari et de son fils par procuration télévisuelle, en se gorgeant à sa façon de rêveries et de douceur.
Son rêve le plus fou et le plus tenace : passer à la télévision !
Un jour, elle y passera dans sa belle robe rouge, celle qu'elle portait quand Harry a été diplômé, son mari la trouvait si belle dans cette robe rouge… Cette obsession est devenue un but à sa triste vie de solitude. Tout va être chamboulé le jour où elle reçoit un appel téléphonique pour passer à son émission favorite, afin de retrouver sa silhouette d’antan dans sa belle robe rouge, Sara va s’astreindre à un régime draconien à base d'amphétamines et d'hormones pour être divine lors de cet événement tant attendu… Malheureusement elle devient vite dépendante de ces produits, se gave de doses de plus en plus importantes et finit par délirer complètement, elle se mettra à errer dans les rues à la recherche du studio de télévision où elle doit enregistrer une émission imaginaire.
L’harmonie dans laquelle les drogues les propulsent est comme un château de carte, fragile, prêt à s’écrouler pour les engouffrer dans une spirale infernale sans échappatoire…
Une inquiétante et oppressante descente aux enfers où la fin justifie les moyens pour parvenir à se procurer sa dose.
Un film bouleversant dont personne ne sort indemne. Chacune des fins possible à une dépendance à la drogue y sera représentée, dans sa forme la plus destructrice et la plus pitoyable qui soit.

Un film qui vous torts le ventre du début à la fin, une musique somptueuse (à se procurer d'urgence!), des acteurs extrêmement bien choisi avec Jared Leto dans le rôle principal ("Lord of War", "Alexandre", "American Psycho",...) et Jennifer Connelly ("Labyrinthe" avec Bowie alors qu'elle n'a que 16ans, "Un Homme d'Exception", "Dark Water", "Blood Diamond", "Hot Shot",...).